A l’heure où on est en droit de se demander si les bloggeurs d’aujourd’hui seront les nouveaux journalistes de demain, ou après demain, un ancien cadre de la PQR, Benoit Raphaël, examine, explore et expérimente des solutions pour préserver cette « espèce » en voix d’extinction…
Il propose un « manuel de survie du journaliste » dans l’introduction de son cours aux étudiants journalistes de 1ère année du CFJ qui ne peut nous laisser indifférents.
En effet, de Gutenberg à aujourd’hui, il trace l’évolution du métier, en passant par des données chiffrées sur la diffusion des journaux papier en France et aux Etats Unis, l’importance de la publicité, l’explosion des médias audiovisuels et enfin le web…
Le WEB : Saturation de l’information pour les uns, manne en terme de quantité de supports de diffusion pour les autres…
La question principale reste celle-ci : Qui des internautes Facebook, Twitter, ou autre plateforme communautaire, va diffuser The Scoop plus rapidement que les autres ??? A cela, une question de taille s’ajoute : si l’info circule à une vitesse plus rapide que le journaliste n’a pour la diffuser, ne sommes-nous pas en droit de nous inquiéter sur son statut d’expert et de témoin ?
Rien ne va plus !
Benoit Raphaël ne propose pas une guerre « journaliste vs amateur », mais au contraire un partenariat, un dialogue entre ces deux « médias ». Il suggère d’aller vers l’efficacité en mêlant des compétences journalistiques avec lambda pour un échange en totale transparence ; Bref, il annonce tout simplement une nouvelle ère : le média 3.0